commune de Larajasse

La commune de Larajasse se compose de trois villages : Larajasse, l'Aubépin et Lamure.

  • Larajasse     
    •  L'église
    • Le pont de rocaille    
    • Vaudragon
      • ruines du château
      • la pierre maudite
      • les dolmens de Vaudragon
  • L'Aubépin 
    • chapelle Saint Pierre de Pizay
    • Ruines du Château
    • Les roches mysterieuses
  • Lamure
    • Chapelle Saint Apollinaire
    • Tumulus
    • Rocher de la tortue
    • Pierres des champs et des bois

 

Larajasse

L'église de Larajasse.

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Souvent remaniée ,elle semble remonter au XV siècle. 

Dédiée à Sainte Anne , patronne de l'éducation Chrétienne et des libraires.Son origine demeure obscure , bien que des écrits du XI è siècle citent cette paroisse.

La premiere église daterait de l'époque romane , mais elle fut probablement détruite au cours de la guerre de 100 ans . L'édifice actuel construit en pierre rouge du pays date du XV è siècle .Il est de style gothique avec néanmoins certains éléments romans. Agrandie une premiere fois au XVI è siècle ,on lui adjoint 4 chapelles et une travée surmontée du clocher.

Le château Lafay 

Ce château flanqué de deux tours rondes , n 'est à proprement parlé qu'une maison forte, qui ne remonte guere au delà de la fin du XIV siècle.A cette époque Lafay était possésée par une branche de la famille des Arod , qui fournit, en 1536 et 1537, un échevin  à la ville de Lyon , dans la personne de Pierre Arod , seigneur de la Fay. 

 

A la fin du XVI siècle, une alliance fit passer la Fay à la famille Manu vendu en 1648 à Francois Chappuis, échevin et conseillé du Roi . En 1780, il passa à Jean -Pierre Guillaume de Savaron, par son mariage avec Clémence-Philippine Chappuis.Ce dernier, qui appartenait à la famille de robe de l'Auvergne, commanda , en 1793, le corps des vétérants au siège de Lyon, sous l'ordre de Précy, et fut victime des vengeances révolutionnaires.Mais son fils , François-Gabriel de Saravon,qui se distingua aussi dans la défense de cette ville,comme colonel du corps des volontaires à cheval , trouva refuge à l'étranger.

A sa mort , survenue en 1840, il transmit la Fay et Vaudragon à sa fille aînée, Mme la comtesse de Cibeins, de laquelle ces deux terres ont passées successivement , de nos jours , a son unique héritiére , Mme la baronne de Jerphanion et aux enfants de cette denière. 

 

Le pont de rocaille

Naturel ou artificiel?

Situé au coeur des bois de Lafay, ce pont enjambe le Rosson , petit ruisseau qui rejont la Coise près de Saint Symphorien sur Coise.Ce pont est source de nombreuses discussions sur l'origine de sa présence .

Certains  y voient l'ouvrage de l'homme , d'autres pensent que la seule puissance du ruisseau a pu creuser ce tunnel.

Malgrés tout de source officielle, puisqu'elle émane du propriétaire du château de Lafay , ce pont est bien la realisation de l'homme.A la fin du XIX è siècle , les propriétaires souhaitant faire de ce lieu une sorte de jardin résplendissant décident de créer le pont artificiel qui est devenu aujourd'hui le but de nombreuses balades.

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Vaudragon

Le château de Vaudragon

Vaudragon tire son nom de Vallis Dragonis "la valée du dragon" en raison des méandres de la Coise à cet endroit. Il se trouve sur la D2 entre la route de Sainte Catherine  et St Symphorien sur Coise, près d'une ferme.

Vaudragon était un château rectangulaire ceint de haute murailles et défendu du temps de sa splendeur, par six grosses tours rondes.Construit au début du XIV siècle , par Hugues de Lavieu , qui le céda, en 1324, au comte Renaud de Forez, Vaudragon fut ensuite possédé successivement par les familles de la Chapelle et Allemand avant de passer à celle des Rochefort. Les Chappuis ,famille consulaire de Lyon , en firent l'acquisition au milieu du XVII siècle et, depuis cette époque , cette terre n'a point été séparée de celle de la Fay.

Mais dès  ce moment, le château , abandonné par ses nouveaux possesseurs, cessa d 'être le siège de la justice seigneuriale qui fut transportée à l'Aubepin.Aussi cet abandon entraina bientôt sa ruine qui était déjà consommée en 1789. 

Aujourd'hui il ne reste qu'une tours en tres mauvais etat, recouverte de lierre. C'est tout ce qui reste de ce château fort construit en 1309, en partie avec les restes du château de St Pierre de Pizay..

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La pierre maudite 

Une grosse  pierre proche du château récemment déterrée aurait porté malheur aux propriétaires des lieux. Celle-ci fût exorcisée. Elle aurait servit autrefois pour des sacrifices humains. Suite à l'exorcisme elle était entourée de 4 batons, mais certains même très bien enterrés finissent toujours par tomber.

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Les dolmens de Vaudragon 

Ce monument prehistorique est situé dans le bois de la Gironniere , sur la rive gauche de la Coise, au dessusus du village de Larajasse et à 800 mètres environ du château de Vaudragon.Ce n 'est guère que depuis le début de l'année 1889, qu'il a été signalé à l'attention du publique.

La table de pierre ,qui en forme la partie la partie principale, ne mesure pas moins de 3m80 et 40 cm d' 'épaisseur, elle repose sur des pierres de moidre importance , representant ainsi l'apparence d'une tombe ouverte.La disposition parfaitement horizontale de cette table de pierre et la cavité qu'elle recouvre nous révèlent déjà la veritable nature de ce monument . Elle est confirmée par la tradition locale suivant laquelle cette pierre , appelée "pierre Mougy" , serait un autel antique sur lequel  était célebrée autrefois la messe  , d'autres pensaient que les pierres avaient été utilisées par les druides , au temps des gaulois pour y faire des sacrifices.

Cette tradition légendaire ne saurait être négligée, car s'il est reconnu aujourd'hui que les dolmens sont des tombeaux , on a cru pendant longtemps que c'étaient des autels druidiques.

Cependant les archeologues et les historiens affirment que ces monuments sont plutôt des chambres sépulcrales.On peut penser qu'a cet emplacement se trouvait tres certainement un cimetière celte.

A côté de ce monument , on remarque aussi une autre table de pierre, presque de mêmes dimension, renversée sur le sol, mais reposant encore sur plusieurs autres blocs couchés et paraissant lui avoir servit de supports , ce qui laisse subsister au dessous du vide d'une certaine hauteur.C'est là , apparement , un autre dolmen ruiné.

 

 

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"Comme les autres Celtes, les Ségusiaves étaient païens.Nous ne trouvons que peu de traces de leur séjour dans nos contrées.Les différents Châtelard marqueraient , d'apres quelques auteurs d'anciens emplacements de leurs forteresses, ils auraient aussi fortifié Yzeron et Saint Symphorien .Mais les seuls témoignages incontestables de leur présence dans la région sont " la pierre Mougy"ou le dolmen de Vaudragon et la Roche Mathiole à Maintinieu." 

Extrait de " La baronnie de Rochefort en Lyonnais des origines à 1789" de l'Abbé Fleury Berdiel.

 

 

Cette autre  pierre  reconnaissable par son trou au centre. " Un paysan des alentours , il y a quelques dizaines d'années, qui avait pas mal de problemes dans sa ferme , avait accusé"ces pierres étranges du bois de la Gironnière " de ses malheurs.Il fit un trou dans la pierre la plus basse et y tassa de la poudre, alluma une mèche, attendant l'explosion qui le débarrassera à tout jamais de "ces maudites pierres!  "  Mais l'explosion ne se produit pas.Inquiet, il pensa que son geste de profanation avait été arrêté par on ne sait quelle force!Le brave homme n'insista pas davantage"

Extrait de "La voie des pierres de Jean Louis Augay

 

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Lamure

Chapelle Saint Apollinaire

Cette chapelle a été construite au XIIIè siecle, elle est dédiée à Saint Apollinaire, évêque martyre qui vécut en ce lieu en ermite au Vè siècle. C’est la chapelle des lépreux. Pendant longtemps on est venu ici en pèlerinage .

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Le rocher Saint Apollinaire 

Latitude 45°34'58.59N     Longitude 4°32'15.18"E

 

Une légende rapporte que sur le gros rocher qui se situe environ 100 mètres au dessus de la chapelle, un petit bassin serait l'empreinte du pied-bot de l'évêque. On y amenenait les enfants qui avaient du mal à marcher, en  plaçant leurs petits pieds dans l'empreinte.

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Tumulus ?

Latitude N 45°32'39.60" Longitude 4°35'9.89

Tout autour, de larges murets qui peuvent laisser supposer qu'ici se trouvait une ancienne enceinte .

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Le rocher de la tortue 

Latitude 45°35'9.67N    Longitude 4°32'43.70"E

Au loin, face à cette pierre (n°1), le rocher St Apollinaire, entre les deux , sur cette ligne imaginaire la pierre n°2. 

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Pierres des champs 

Une autre pierre des champs

Latitude 45°35'7.77N            Longitude 4°32'37.92"E

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3 : une autre pierre des champs

Sa cupule en forme d'empreinte de sabot

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Les pierres des bois 

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Un autel druidique?

Ces roches en cercle peuvent nous faire penser a un autel druidique .dsc07178-1.jpg

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L'Aubepin

Ce village fortifié au moyen âge, conserve encore quelques restes de son ancien mur d'enceinte .Son ancien château , que possédèrent jusqu'au milieu du XVII siècle, le seigneur de Riverie , a été démoli depuis longtemps.

Mais nous voyons dans le dessin qu'en a tracé Guillaume Revel, en 1450, époque où ce château appartenait à Charles de Bourbon , comte de Forez, qu'il était bâti sur un plan carré, flanqué de tours d'angles de forme cylindrique , avec un haut donjon.

Son église etait celle d'un prieuré relevant de l'Abbaye d'Aynay.Cette église était intéressante .Construite au XII siècle, sur le plan des anciennes basiliques , elle avait, malgré divers remaniements , conservé de sa construction , son abside , au dessus de laquelle était bâti le clocher qui se distinguait par sa forme semi-cylindrique et dont Leymarie nous a conservé le dessin dans "l'Album du Lyonnais  ".Au dessous de l'abside se trouvait une curieuse crypte , de forme exagonale , dont la voûte était supportée par une colonne centrale , couronnée d'un chapiteau orné de simples moulures  .

Tout cela a disparu et , depuis une nouvelle église a été construite àl'extremité ouest du village , dans le style roman  et sur les plan de l'architecte Léo de Lyon.   

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La montagne Saint Pierre de Pizay

La montagne de Pizay ou Pizey , à laquelle la carte de l'état major donne une altitude de 908 mètres , est située à l'est du village de l'Aubepin.On y jouit d'un vaste horizon, qui s'étend , à l'ouest , jusqu'au sommet des montagnes qui séparent le Forez de L 'Auvergne.Sur ce sommet , existe une pauvre chapelle , au milieu des ruines d'un vieux château feodal. Mais de ce château rasé jusqu'au sol , il ne reste que quelques fondations , les traces d'un ancien escalier. Des fouilles ont que cette ancienne forteresse a péri dans un incendie , des ossements mélées à ces décombres permettent même de croire que plusieurs personnes ont dû y trouver la mort .Ce que l'on sait encore c 'est que dès le XII siècle , elle était possédée par les Lavieu, l'une des familles chevaleresques les plus illustres et les plus puissantes du Forez.En 1296 , Josserand de Lavieu seigneur de Pizay en fit  hommage à Jean I er , comte du Forez.Mais a compter de cette époque , il n est plus fait mention de ce château .En 1309, Hugues de Lavieu , fils de Josserand , fait hommage pour le château de Vaudragon , qu'il venait de faire bâtir sur les bord de la Coise , et la tradition locale rapporte que les pierres du château de Pizay servirent pour construire la nouvelle forteresse.    

La chapelle de Saint Pierre de Pizay

Dédiée a Saint Pierre, a subsisté seule sur cet emplacement desert.Sa dernière reconstruction remonte a 1706; mais depuis cette époque son clocher et son abside ont été succesivement démolis.Elle a été réstaurée en 1880, puis 2003. Elle renferme un bénitié remarquable.

Il y a peu on venait encore en pèlerinage sur ce site soit pour la guérison  de la fièvre, soit pour la prosperité des troupeaux , ou encore pour garantir les enfants de tous les évenements facheux de la vie et qu'ils deviennent beaux et forts.

 

Les ruines du château de Pizay

 

Le reste de quelques marches...

La borne 

 

Des roches mystérieuses:

Des blocs et des roches taillées, ancien lieu de culte?

 

Carte des deux sites, la chapelle Saint Pierre et la chapelle Saint Apollinaire.

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