Saint Laurent d Agny
Le site de la chapelle Saint Vincent
La chapelle Saint Vincent
Cette chapelle de style Roman située sur un promontoire aux pieds des Monts du Lyonnais,a été erigée sur un ancien lieu de culte primitif , comme en témoignent certaines pierres levées, des pierres à cupules,et 2 croix celtiques gravées sur 2 pierres de réemploi sous le larmier qui sépare les deux niveaux du clocher, respectivement sur les faces sud et est.
Les premières mentions de Saint Vincent d'Agny datent du IX eme siècle .La chapelle est citée comme paroisse dès le X ème siècle dans la charte du calvaire de Savigny.Paroisse mere jusqu'au XIII ème siècle , elle devient annexe de la paroisse de Saint Laurent d'Agny jusqu'a la révolution.
En 1364, les Tars-Venus (qui faisaient partie des derniers mercenaires de grandes compagnies qui etaient commandés par le sinistre Badefol) saccagèrent la région et Saint Vincent. Ils massacrèrent la population qui s' était réfugiée dans la chapelle, puis incendire l édifice. Après réstauration , elle fut " réconciliée" en 1365 par le curé de Saint Genis Laval, sur délégation de l'Archeveque de Lyon.
L'exterieur de la chapelle
- la porte d 'entrée est surmontée d'un linteau en bâtiere, d'un tympan composé d'un appareillage réticulé provenant sans doute de l'aqueduc du Gier, d'un arc de décharge en plein cintre en pierres et briques alternées.On retrouve en guise de pierre de seuil l'ancienne pierre d'Autel .
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- La porte a l'ouest sans doute la plus ancienne ,a été réouverte lors de la restauration de 1956.On observe, une nef unique réctangulaire, un chevet semi circulaire recouvert de lauzes, en decrochement de la travée sous le clocher,deux contreforts côté sud de hauteur differentes en fonction de la voute et 3 contreforts côté nord .
A l’intérieur de la chapelle:
La nef est voutée en berceau plein cintre( la voute repose sur 3 arcatures aveugles aussi en plein cintre que soutiennent des oilliers).
A l'entrée du transept et a l'entrée du choeur , les arcs sont constitués de claveaux bicolores noirs et blancs.A la croisée des transept et aux quatres angles , les trompes (qui permettaient de passer du carré de base a l'octogone) reposent sur des petites tablettes et supportent une coupole remarquable pour une petite église de campagne.
L'abside semi circulaire est voutée en cul de four.
Au cours des siècles diverses réstaurations furent efféctuées, comme le clocher qui date de la fin du XIV ème siècle, en 1956 réfection du dallage du coeur en careau de terre cuite, la pose de vitraux colorés, mise en place de l'actuel autel, remise en etat des niches situées de part et d'autre de l'autel et surmontées de pierres de réemploi presentant une croix pattée (signe des templiers)
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Des dalles sont marquées au sol, chaque sculteur scultait un signe ou une lettre pour nottifier sa signature, afin d être payé pour son travail.
Le statuaire:
La statue de bois de la vierge a l'enfant "Notre dame de bonne garde" date du XV ème siècle et serait l'oeuvre d'un artiste local. Classée le 18 decembre 1958.
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A droite du transept , deux statues en bois du XVII ème siècle, représentant Saint Abdon et Saint Sennen, évangélisateurs persans martyrisés à Rome le 30 juillet 254.Saint Abdon est l'objet d'une dévotion particulière puisqu'autrefois les jeunes filles venaient les yeux bandés planter des épingles aux pieds de la statue afin de connaitre le nombre d'années qui les séparaient du mariage..
Ancien lieu de culte primitif
"La pierre qui soigne"
Cette pierre bien reconnaissable à ses formes scultées dans la roche , comme l’emprunte d un corps , soignerait tout les maux.Certains pèlerins viendraient de loin , pour se coucher sur cette pierre aux soit disant pouvoirs inéxpliqués.On la trouve en contrebas de la chapelle sur la gauche.
Le site comporte une table d orientation a 360° en lave émaillée,panorama sur la vallée du Rhône, du mont d Or au Pilat et par temps clair sur la chaine des Alpes.
